Budget, fréquence et évolution de l’e-mail marketing
Une toute nouvelle étude de CCM Benchmark présente un état des lieux des pratiques en e-mail marketing, issu des réponses de 115 responsables e-mailing. Alors que le canal e-mail séduit toujours autant d’annonceurs, il apparaît que les e-commerçants et les sites d’information en sont les premiers utilisateurs. Objectif de recrutement pour les uns ou génération de trafic pour les autres, l’e-mail marketing n’est pas prêt de disparaître. Points sur les principaux chiffres.
Quelle part de budget allouée au canal e-mail ?
Quel qu’en soit la finalité, la majorité des sites Internet semble s’appuyer sur des opérations d’e-mail marketing mais dans des proportions différentes. Ainsi, 43% des interrogés ne consacreraient que 5% de leur budget e-marketing au canal e-mail, contre 40% pour 14% d’entre eux. Par ailleurs, les entreprises B2C auraient tendance à envoyer plus fréquemment des campagnes e-mails.
Quelle évolution pour les budgets e-mails ?
Globalement, 38% des participants auraient augmenté en 2012 leur budget e-mail marketing par rapport à 2011. Ils ne sont que 8% à l’avoir revu à la baisse. Plus précisément, la quasi majorité des sites marchands et des sites à forte audience (plus de 100 000 pages vues par mois) auraient renforcé leurs investissements dans le canal e-mail pour l’année en cours. Voir graphique ci-haut.
Quelles fréquences d’envoi ?
Les fréquences en matière d’envoi varient en fonction de la nature du site Internet. La fréquence d’envoi serait journalière pour 14% des interrogés, dont 1/3 de sites d’information ou de e-commerce à forte audience. Elle serait hebdomadaire pour 33% d’entre eux, dont presque la moitié de sites marchands. La fréquence mensuelle concerne 24% des participants, dont 31% correspondent à des sites de marque.
Constat intéressant : depuis 1 an, la fréquence d’envoi aurait augmenté pour 44% des personnes participantes (< 20% pour 27% et > 20% pour 17%) et 16% l’auraient quant à eux baissé. Cette hausse du nombre d’envois serait principalement initiée par les sites marchands qui seraient tentés de combler la baisse de performance de leurs campagnes e-mails par une augmentation de la quantité de leurs messages. Ce type de stratégie risque fort d’être rapidement pénalisé par des FAI de plus en plus exigeants en matière de qualité et de ciblage et par des internautes de plus en plus saturés par les communications commerciales. Une erreur stratégique qui pourrait donc bien se retourner contre ces expéditeurs et leur réputation.
Source : JDN (27/11/2012)