Comment augmenter le taux d’ouverture d’une campagne avec l’objet email ?
Vitrine des campagnes emailings, l’objet est le facteur crucial qui va définir l’efficacité d’une action email marketing. Quelques mots qui peuvent, pour le pire ou le meilleur, changer le cours de votre message.
Prenons 5 petites minutes pour revoir les « Basics » de l’objet afin d’augmenter le taux d’ouverture d’un email ou d’une newsletter !
Comment écrire un objet email ?
L’objet est une phrase d’accroche, auquel vous devez porter une attention toute particulière. En seulement quelques mots, vous devez procurer chez le lecteur un intérêt assez fort pour qu’il ouvre votre email. Plus qu’un élément banal de votre email, l’objet est le facteur déclencheur de la réussite de votre campagne emailing.
► Pour qu’il soit optimisé, l’objet doit être simple et concis : privilégiez 6 à 10 mots maximum. Pour accrocher votre lecteur suite à son ouverture, il est essentiel que le contenu et l’objet soit intimement lié. Si votre objet est trompeur, l’individu se sentira « piégé » et quittera votre email.
Un objet percutant avec des call-to-actions bien positionnés améliore nettement le taux de réactivité lié à votre campagne emailing.
Les appels à l’action sont quant à eux, de plus en plus considérés comme indésirables par les webmails, qui jugent qu’un verbe utilisé pour inciter un lecteur à faire une action est une pratique de spammeur. Evitez donc d’utiliser trop fréquemment la tournure suivante :
- Inscrivez-vous vite à notre déjeuner
- Dépêchez-vous d’ouvrir cet email
- Cliquez sans plus attendre, une surprise vous attend
Les spamwords sont des mots considérés comme « indésirables » à l’égard des webmails (orange, gmail, yahoo, hotmail …). Généralement, les mots identifiés comme spamwords sont sensibles à des thématiques comme : jeu, argent, sexe, assurance, banque …
► Personnalisez votre objet en utilisant la société, le nom ou le prénom de votre contact pour qu’il soit interpellé dès le survol de sa boîte de réception. La personnalisation est un atout majeur dans l’envoi de vos campagnes emailing. A condition que votre base de données soit vérifiée et complète. Il n’y a pas pire que d’utiliser une personnalisation erronée (se tromper sur le prénom de votre contact ou ne pas avoir l’information à sa disposition).
Tous ces conseils sont bien évidemment à adapter à votre cible et aux messages que vous envoyez. Compiler plusieurs d’entre eux est également un bon moyen de donner à vos campagnes emailings une chance supplémentaire d’être lues.
Pour mettre en pratique vos tests, rien n’est plus révélateur que d’utiliser l’A/B Test objet.
A/B Testing pour l’emailing
L’A/B test en emailing permet d’essayer plusieurs objets, contenus, avant l’envoi définitif de vos emails. L’objectif étant d’identifier quelles combinaisons (objet et contenu) sont les plus efficaces face à vos lecteurs en fonction des taux d’ouverture ou de clic.
Fini les « Si j’avais su », l’A/B test est presque une science exacte ! Je dis bien presque, car cette technique se base sur un échantillon de votre base de données. Cela signifie que les résultats finaux de votre campagne emailing peuvent être légèrement différents des résultats obtenus pendant votre phase de test.
Plusieurs pré-requis sont nécessaires pour réussir un A/B Testing :
- Détenir une base de contacts suffisamment importante pour avoir des résultats pertinents lors de la phase de test. Il est conseillé d’utiliser un % suffisant de votre base de données pour évaluer vos différents objets (opté pour plusieurs centaines de personnes par objet).
- Rédiger des objets suffisamment différents pour mettre en évidence la tournure de phrase, les mots employés ou encore l’approche qui séduisent le plus vos destinataires.
La solution de Dolist propose un A/B testing pouvant aller jusqu’à 10 objets. Cela vous ouvre les champs des possibles sur une phase de test poussée.
Outre l’écriture même de l’objet, il est intéressant de se poser les questions suivantes :
- Quel moment est le plus propice aux envois de mes emails ? Appliquez dans ce cas là des A/B test sur l’heure d’envoi de vos messages.
- Est-ce plus judicieux d’utiliser le nom de ma société ou mon identité pour inciter les gens à ouvrir les campagnes emailings?
- Quel est le taux d’ouverture sur mobile et sur desktop ? Si vos emails sont ouverts en majorité sur mobile, adaptez votre objet pour qu’il soit plus court. Un objet de 10 mots ne rentrera pas dans un écran de téléphone standard.
Pour vous aider dans vos prises de décisions, Dolist a développé une solution exclusive : l’objet prédictif. Cet outil vous permet d’améliorer le taux d’ouvertures de vos emails en analysant les campagnes les plus performantes envoyées depuis la plateforme.
Très simplement, l’outil vous indique les taux moyens d’ouvertures liés à un mot clé ou un objet, afin de vous guider dans la rédaction de celui-ci.
Pré-header et nom d’expéditeur
Le nom d’expéditeur et le pré-header viennent compléter votre objet, en amont et en aval. Présent sur vos téléphones et certains des webmails, le pré-header apporte quelques informations supplémentaires à votre objet. Utilisé astucieusement, il peut faire la différence !
Une phrase de plus pour convaincre vos lecteurs, c’est à adopter à tout prix.
- Si votre destinataire vous connait, la confiance en l’expéditeur opère et l’ouverture est immédiate. A l’inverse, si l’individu ne vous connait pas, le message semble plus sérieux si une identité ou un nom de société est mis en évidence, avant même l’ouverture de l’emailing.
Vous l’avez compris, la création de votre objet est un point indispensable dans la réussite de vos campagnes. De l’approche originale, personnalisée ou traditionnelle, tout objet peut être intéressant dès lors qu’il est adapté aux destinataires et au contenu du message.
Avant d’opter pour un objet personnalisé, soyez certains de détenir des données fiables sur vos contacts. Pour récolter des informations sur vos prospects ou clients, n’hésitez pas à utiliser des formulaires afin d’acquérir des données en opt-in, qui seront fiables et en conformité avec la prochaine Réglementation sur la Protection des Données.