Le voyage d’un message e-mail jusqu’en boîte de réception
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1ère étape : l’encodage de vos messages e-mails
La première bonne pratique délivrabilité : optimiser le code HTML de ses messages. Parce que ces derniers peuvent être lus sur divers logiciels (Outlook, Lotus, Thunderbird, etc.) ou webmails (Gmail, Yahoo !Mail, Hotmail…) et que chacun possède ses propres contraintes en termes d’accessibilité, d’affichage et de filtrage anti-spam, votre code se doit d’être irréprochable. Le must : encodez manuellement en HTML et abandonnez les autres types de langage comme l’XHTML, le PHP ou le Javascript afin de ne pas être considéré comme suspect par les filtres anti-spam.
Si vous vous appuyez sur un éditeur WYSIWYG pour créer et modifier facilement vos messages e-mails, sachez que celui-ci peut altérer la qualité de votre code, modifier le design du message voire même intégrer des parties de code non supportées par les messageries, affectant ainsi directement le rendu visuel de votre message.
2ème étape : la préparation du message
Pour un envoi de campagnes e-mails couronné de succès, gérez efficacement vos images. En effet, le ratio texte/images doit être équilibré (70%/30%) sous peine de rendre votre message difficilement lisible lorsque la lecture des images sur la messagerie est désactivée. De plus, les liens appelant les images doivent être des URLs absolues et donc ainsi construites : img src=’’http://www.esp.com/images/logo.gif’’et n’oubliez pas d’ajouter un contenu alternatif à leur affichage grâce à la balise alt.
Le preheader, contenu situé tout en haut d’un message e-mail, doit également mobiliser votre attention. Dans le volet de prévisualisation des webmails, il constitue la première partie visible par vos contacts. Pensez à l’optimiser afin d’inciter davantage vos contacts à lire la suite du contenu. Testez aussi le rendu visuel de vos messages, la bonne personnalisation de ces derniers (bonnes variables appelées, mise en forme adaptée…) et le bon fonctionnement des liens avant tout envoi définitif.
Etape 3 : l’importance des protocoles et des formats
Chaque serveur par lequel passe le message e-mail lors de son voyage s’appuie sur un protocole SMTP pour en optimiser le transfert. Mais également, pour une meilleure transmission de vos messages, ces derniers sont encodés à la fois en version texte et en version HTML. Et les envois en multi-part (MIME) sont essentiels car ils permettent d’adapter automatiquement le format de votre message e-mail (HTML ou texte) en fonction du lecteur de consultation de vos contacts. Ainsi, si une messagerie ne gère pas le format HTML, le format texte rendra toute sa lisibilité au message. Rien de tel qu’une plateforme d’e-mail marketing professionnelle pour en bénéficier.
Etape 4 : l’arrivée dans la messageries de vos contacts
Une fois que votre message est passé de votre routeur aux différents FAI concernés, celui-ci est stocké sur les serveurs de ces derniers en attente d’instruction. Les FAI utilisent ensuite un ou plusieurs protocoles (standards POP, Exchange, IMAP… permettant la transmission des données d’un serveur à un autre), voire même des préprocesseurs (programme transformant le code source s’il identifie un danger ou risque potentiel), avant de faire aboutir le message dans la messagerie du contact. Par les changements qu’ils opèrent dans le code, les protocoles et préprocesseurs causent potentiellement des problèmes de rendu du message.
Etape 5 : les spécificités des webmails
Selon le client de messagerie utilisé par votre contact, votre message aura un rendu visuel différent. Ainsi, Yahoo transforme en bleu les liens hypertextes, Hotmail ajoute des espaces entre les images et Gmail disloque les messages à la moindre erreur de syntaxe. Pour prendre en compte les spécificités de chaque messagerie, créez des adresses e-mails sur chaque webmail afin de tester le rendu visuel de vos messages. Enfin, la plupart des webmails désactivent par défaut les images des messages. Si vos contacts ne font par l’effort de demander leur activation, la lisibilité de celui-ci peut s’en ressentir. Prenez cet aspect en compte lors de la phase de création.
Cliquez ici pour retrouver l’infographie sur le blog de Litmus (19/04/2012)