Statistiques : e-publicité, e-commerce, délivrabilité, mobilité…
Le dynamisme d’un secteur d’activité peut entre autres être perçu par le nombre d’études publiées sur le sujet. Et l’e-mail marketing n’échappe pas à cette règle. Dolist participe d’ailleurs à ce mouvement depuis des années et vient de publier la 3ème édition de son enquête « Pratiques et Tendances 2012 de l’e-mail marketing en France ». Mais ce n’est pas la seule thématique intéressante abordée ce mois-ci. Nous vous invitons donc à faire le point sur les dernières statistiques du marché de l’e-publicité, du e-commerce, mais aussi de la délivrabilité ou de la tendance mobile.
L’e-publicité : des prévisions à la hausse
Selon l’agence ZenithOptimedia, les dépenses publicitaires devraient augmenter de 4,8% au niveau mondial en 2012 par rapport à l’année précédente. Internet prend notamment une part de plus en plus importante et passe de 16,1% en 2011 à 22,1% en 2014. Les prévisions d’investissement pour 2014 sur ce media atteignent même 30% des dépenses publicitaires sur plusieurs marchés comme la Chine, le Royaume-Uni ou encore le Canada.
Concernant les prévisions d’investissement en France pour 2012, Internet connaîtrait la plus forte augmentation par rapport aux autres media (+ 8,2% vs 2011). La montée en puissance du search, de l’affiliation, de la vidéo en ligne et des réseaux sociaux seraient à l’origine de cette tendance.
Cliquez ici pour retrouver l’intégralité de l’article sur le site du JDN (14/03/2012)
Les plus gros e-commerçants d’Europe
37,7 milliards d’euros : c’est le poids de l’e-commerce en France en 2011. C’est ce que nous révèle l’étude d’Internet Retailer publiée en mars 2012. Dans ce secteur, Amazon reste le leader incontesté en Europe avec près de 13 milliards d’euros de chiffre d’affaires et une croissance de 38% en 2011, loin devant l’allemand Otto Group avec ses 4,8 milliards d’euros de CA. Le premier groupe français, PPR, qui détient les sites web de La Redoute, la FNAC ou encore Conforama, arrive en 5ème position avec 2,78 milliards d’euros et une augmentation de plus de 480 millions d’euros de ses ventes en ligne par rapport à 2010.
Une autre enquête sur le e-commerce réalisée par Oxatis laisse entrevoir un nouveau profil de petits e-commerçants. De plus en plus de commerçants ayant pignon sur rue développent des sites de vente en ligne en complément de leur activité en magasin. Augmenter son chiffre d’affaires, développer un nouveau canal de distribution et accroître sa visibilité sont les principales motivations de lancement d’une activité web complémentaire. Et plus intéressant encore, ils sont 20% à voir un impact de leur site sur le chiffre d’affaires de leur boutique et 24% à y observer une augmentation de trafic.
Impact d’un site de e-commerce sur les points de vente physiques
Cliquez ici pour retrouver sur le site du JDN l’article sur l’étude d’Internet Retailer (12/03/2012) et cliquez ici pour accéder à celui sur l’étude d’ Oxatis (16/02/2012)
La France montre l’exemple en matière de délivrabilité
Avec un taux de délivrabilité de 91,1% au 2ème semestre 2011, la France détient le meilleur taux d’aboutissement de messages e-mails en boîte de réception en Europe (étude ReturnPath, mars 2012). A titre de comparaison, le taux de délivrabilité au niveau mondial était à la même période de 76,5%, ce qui signifie que près d’un message e-mail sur quatre n’arrive jamais en boîte de réception. Cela constitue une baisse record de 6% par rapport au premier semestre 2011. Les messages non délivrés sont soit bloqués par les FAI soit directement envoyés dans la boîte à spam.
L’étude met également l’accent sur la délivrabilité des messages e-mails par secteur d’activité. Et le score le plus faible est détenu par le secteur des jeux en ligne avec seulement 68,2% d’aboutis, ce qui représente près d’un message sur trois qui n’atteint pas la boîte de réception.
Le mobile comme support d’information et de consultation des e-mails
La consultation des e-mails sur le support mobile est en hausse. Et pourtant, 39% des entreprises et 27% des agences n’auraient pas mis en place de stratégies pour développer des campagnes e-mails adaptées à la consultation sur mobile (Etude Econsultancy, mars 2012). Il est pourtant désormais nécessaire de prendre en compte cette tendance et de se pencher sur le sujet afin de répondre aux évolutions du marché et des comportements des consommateurs.
.Parmi les usages du mobile en développement, on retrouve la comparaison des prix et le recueil information sur les produits avant achat pour 26% des français (Etude Ipsos, début 2012). Autre utilisation des smartphones, la recherche locale des points de vente les plus proches pour 83% des mobinautes. Cette dernière pratique semble booster quelque peu les ventes puisqu’1 individu sur 5 passe ensuite à l’acte d’achat soit en boutique soit sur le site marchand.