E-commerce et multicanal : Et si l’e-mail suivait en 2014 ?
L’impact de l’e-mail marketing ne faiblit pas, il continue d’évoluer. Véritable levier d’acquisition, de transformation ou encore de fidélisation, il permet par exemple de compléter efficacement les solutions de commerce en ligne. Pour répondre à ces enjeux, les stratégies d’e-mail marketing doivent répondre toutefois à une nouvelle contrainte : le comportement des internautes. Toutes les réponses avec les chiffres qui ont marqué 2013.
L’e-mail marketing à l’ère du tout connecté
Entre 2008 et 2012, l’utilisation de l’e-mail marketing a connu une baisse notable de 20%. Cette diminution ne signifie pas pour autant un déclin mais plutôt une mutation. Pour 46% des internautes français, il reste le canal préféré pour recevoir des communications (SNCD EMA BtoC 2013). Et pour aller plus loin, selon une étude américaine, l’e-mail serait même le canal le plus efficace en matière d’acquisition de clients et serait 40 fois plus performant que Facebook et Twitter réunis (McKinsey iConsumer survey, 2012 - Custora, E-commerce Customer Acquisition Snapshot, 2013).
Aujourd’hui, nous l’avons vu au travers d’un récent article sur le sujet, l’e-mail marketing doit davantage répondre aux besoins des consommateurs, notamment en matière de mobilité. L’ouverture des messages sur ordinateur s’est vu impactée et connaît ainsi une baisse de 4 points en 2013 (passant de 39% au 3ème trimestre à 35% au dernier trimestre). Les supports mobiles prennent désormais le dessus avec 65% des e-mails ouverts sur smartphones et tablettes en fin d’année dernière. Les annonceurs ont désormais tout à gagner à tirer avantage de ces nouveaux outils qui, toujours dans la poche des consommateurs, favorisent le potentiel de réactivité face à des offres personnalisées.
Des marques plus en phase avec les consommateurs ?
La relation des consommateurs avec les marques a de beaux jours devant elle si un travail d’adaptation des communications par e-mail est réalisé, en accord avec les attentes des consommateurs, et si ces dernières sont davantage orientées fidélisation et bénéfices abonnés. Ils sont en effet 68% à accepter de recevoir des messages commerciaux s’ils sont clients, contre 25% des prospects. Et même plus encore. En effet, le canal e-mail montre de bons résultats en matière de génération de revenus et il faut noter que le taux de campagnes e-mails débouchant sur un achat reste 3 fois plus important que celui généré par les réseaux sociaux et le montant moyen de commande est également supérieur de 17%.
Autre tendance forte : en 2013, le commerce sur support mobile a rapporté 1 milliard d’euros de ventes et connaît une augmentation de 150% de chiffre d’affaires par an. Et 2014 va chercher sans aucun doute à développer le commerce via smartphones et tablettes pour répondre aux nouveaux comportements des consommateurs français qui, en 2013, ont été 4,6 millions à avoir réalisé un achat via leur mobile (FEVAD 2013).
Enfin, dans la même lignée, les comportements multi-supports fleurissent : le matin et le midi sur smartphone, la journée sur ordinateur, le soir sur tablette… 41% utilisent désormais au moins 2 écrans pour se connecter, 17% en ont même 3. Où qu’ils soient, les clients ont plus facilement accès aux informations concernant les produits ou services qui les intéressent. Et désormais, 38% surfent sur leur mobile en magasin, 30% consultent l’avis des internautes directement en boutique, 41% y comparent les prix d’un produit (Baromètre Fevad & Médiamétrie 2013).
L’envoi de campagnes e-mails personnalisées optimisant au maximum l’expérience utilisateur apparait donc un incontournable pour 2014. Pour engager efficacement une relation avec ses clients et les fidéliser de manière optimale, rien de tel que de mieux les connaître ! Et si vous faisiez dès à présent le point sur qui ils sont et quelles sont leurs attentes ?
Source : Comarketing news (24/01/2014)
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